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Cyles infinis
04:27
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[AJT/ Matière Sombre]
De grosses peines à nos frais, quelques centimes aux étrennes
faudrait oser frère, ôter le stress, toucher le vrai…
mais les égarés votent extrême !
Trop égoïstes pour qu’on s’unisse
Indifférents aux supplices que des proches subissent
Luttes fratricides stupides, artifices du vice
J’ rêve d’armistice sublime
Injustices indénombrables, patronat indétrônables
Gars trop nazes indémodables
Israël blindé d’ soldats, le Hamas veut scinder le Mossad
Conflits interminables, comme les guerres des gangs de motards
Infatigables, comme les talibans des montagnes
Pulsions haineuses qu’alimentent le mental
Ralliement lamentable
Combats d’idées mais morts d’hommes
Ceux qui font la guerre sont jamais les mêmes que ceux qui l’ordonnent
J’hallucine et m’emporte
Génocide au Cambodge, homicides qu’on colporte
[Refrain, Kazodah]
On est insurgés, jusqu’à que la mort nous efface
On lève le poing, resserre les liens car on veut laisser nos traces
Crois moi, on ne baissera pas les bras,
Crois moi, on ne baissera pas les bras,
Crois moi, on ne baissera pas, se rabaissera pas, comme de véritables insurgés !
[Fondzy/Musikal’Chimie]
Sous la grêle on navigue, insurgés dans le navire
Seuls face à l’avenir,
Quoiqu’il arrive, on avise
Insurgés, insoumis, à fond dans l’insolence
Engagés, il n’y aura pas un silence
Fond’1mental, c’est bestial, c’est spécial, respectable
J’assure le spectacle
Ne fais pas l’hypocrite, tu connaîtra le sourire du paria impeccable
Y’a du niveau par là
L’État est mafieux, regardes Sarko et Carla
Le soir, ça ramasse les cadavres sur l’ carrelage
Insurgés face aux costards blancs, avares
Rien dans le cœur, tout dans l’ cigare d’ la Havane
Nectar d’idées, pétards dealés
Etat des faits d’ mes gars secrets
Fait gaffe, c’est prêt, la bombe dans l’ombre se crée
Mattes mes rimes, dangereuses comme Jacques Mesrine
2010, tous dans le disque et dans les risques
[Refrain, Kazodah]
[Snake / Musikal’Chimie]
Puisque l’État se moque de nous, nous met des bâtons dans les roues
Nous manipule grâce aux médias et puis après nous mettre des coups
Nous resterons insurgés, maîtriseront l’art de la guerre
A la Sun Shu, moi je m’ enfous, je reste débous, jamais à genoux
Partis d’la case naissance, j’n’ viens pas d’la case mitard
Donc comme un kamikaz, j’ pars avec ma conscience
Me taper contre l’ENA et les sénateurs vieillards
J’irais imprimer mes lois sur les sièges du Sénat
On m’a appris à marcher, à lire et à penser
Grâce à l’éducation, j’suis difficile à dompter
J’n’irais jamais m’faire traire comme une vulgaire vache à lait
Dans une main une mitraillette et dans l’autre, un chapelet
J’coulerais Deviliers dans une chapelle, l’assommerais avec une pelle
M’arrêterais quand je verrais une germe métisse chez Le Pen
Quand je verrais Sarkozy sous un pont, Porte d’la Chapelle
Ou quand je verrais Hortefeux au sein d’une chorale de Gospel
[Merkur/Musikal’Chimie]
C’est l’son des insurgés, c’est d’la qu’la bête a surgit
Mon inspi dans l’cendrier, préparez vous à l’incendie
J’ne rendrais pas mon tablier, battant jusqu’à ma sortie
Tu t’croyais fort mais t’as plié, mes larmes on en sponsor le Hennessy
Ca s’pique les veines ici, si j’sors l’calibre c’est pour ré-ti
J’suis pas c’pélo qui hésites, ma putain d’haine est sans limite
J’ai l’goût de la révolte, insurgés face aux démons
A la vitesse d’Usain Bolt, à la dizaine, les proches j’ démonte
Perdus dans les décombres, c’est en centaine qu’ils se dénombre
J’avance dans la pénombre armé car ici la paix ronge
J’rougis ton drapeau blanc d’mes coups d’nerfs sanguinaires
Au front jamais sur l’banc, j’suis d’humeur révolutionnaire
Rejoignez les rangs, moi c’est Merkur le missionnaire
La rage aiguise mes dents, moi, j’m’en bas les reins d’être millionnaire
Insoumis, j’le suis dans l’sang, qui veux la paix prépare la guerre
Tu préfères t’admirer le gland, moi j’les amènerais au cimetière
[Refrain, Kazodah]
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3. |
Armer les pas
01:14
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4. |
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[AJT / Matière Sombre]
Tout artiste se fabrique, se façonne, se fascine, se passionne
Hallucine, élucide des mystères qui l’assomme
échouer ou réussir, écœuré ou réjouis , esseulé ou réunis
Star posthume ou vivante imposture
Tous le même but, on épouse la même plume
Même si le rap est mort, il ne sera jamais vaincu (yhé!)
Des impurs afflux, j'assume, m’insurge, assure, assume
Même si j'fais que, réinventer la roue, c'est à ma sauce,
un assaut d'amazones, un vaisseau sur la Saône
montes le son dans ta zone
Prêts à s'évader, détaler, déballer
détailler, décrier, décimer, dépiter, débiter, éditer
Exister et briller
éviter les clichés
limiter les sifflets, imiter les plus vrais
Refrain [Heartical Theos]
La roue tourne toujours dans le même sens alors on le détourne
Fini le temps de regarder toutes ces personnes qui en dé-coudent
y'aura toujours le bon et le mauvais
alors c'est à nous de choisir, quand faut y aller, faut y aller
[breaky]
La mélodie d'un art maudis a étais vendu,
Plus Rien ne coule de source c'est du linge déjà étendu ...
Fou j'suis devenu depuis, que musicalité...
S' répète en usine comme un produit de mauvaise qualité ...
Réinventer la roue,
De nos jours trop d' Mcs la pousse...
Malheureusement pas sur la route mais trop souvent dans la brousse!
Ca m'as foutu la frousse,
quand je m’suis demander:
Pourquoi dans l'rap tous s'ressemble un peu comme les soirées mondaines?
Tu veux l'originalité?
fait ta demande...
Ma créativité tend la main comme tous les mendiants...
Ma déception lutte mais s'intensifie
Jai fait part de mon jugement et même les instances s'y fient!
C'est l'heure du renouveau,
Le temps d'une ère nouvelle
C'est de l'or qu'ils nous faut,
L'argent fait défaut et des siennes
Et si j'en fait des scènes,
C'est pas de la comédie,
J te l'ai déjà dit ma peur est saine
Car beaucoup trop copie!
Parfaire notre art, trop tard ils ont pas su faire...
Ce qu'il font est fragile un peu comme l' Éléphant sur le verre
Faire l' A.J.T
Pourra jamais vraiment suffire...
Ils veulent le succès alors qu'il n'ont jamais vraiment souffert!
Refrain [Heartical Theos]
[Snake/ Musikal’Chimie]
Je suis un rappeur, narrateur, orateur, trop sincère
Sans repère depuis l’heure où le « 20 heures » et le Saint Père
L’étagère est remplie de vinyle en orfèvre,
Difficile de savoir ce qu’ils n’ont pas encore fait
Ma voix est l’reflet d’mon époque , ça se ressent sur la partition
Saches que même si j’ fais un flop, j’y entrevois la perdition
Je te parlerais toujours de mes potes qui eux aussi, entre sourire et haine
Et tant pis si ça ressemble à Akhenaton/ Shurik’N
Je réinvente la roue et j’en ai marre de pédaler
Alors que certains sont sur des yachts, ne connaissent plus l’ bruit des pavés
Ca fait râler alors j’le fait à travers chacun d’mes couplets
Faut du toupet pour recouler quand le pays vient à couler
Oui, c’est vrai, c’que j’fais est déjà entendu
J’n’ai peut-être aucun mérite, si c’n’est d’être moi même
Je suis « Monsieur Tout L’Monde » avec un stylo plume
Si tu cherches du charisme, écoute Rhoff et Wallen
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5. |
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Refrain [Kazodah]
J'écris ces mots comme si c'étaient les derniers
Mon cœur est lourd sur le papier
Le temps passe mais dans ma tête, rien ne s'efface (rien ne s'efface)
Avant la fin (hein, hein, hein)
Je revois ces images
Oh! j'espère laisser une trace, dans cette vie
[AJT/ Matière Sombre]
On s' brule les yeux à regarder le futur
mais assumer le passé reste le plus dur
Divisés par ces cultures, tous égaux, dans la sépulture
L'argent est inutile au Nirvana, l'heure tourne faut qu'on s 'évertue
Intérimaire sur Terre, pas d' frontière sur mon périmètre
Les guerres sont périmées
Fini de faire pleurer pères et mères
J' marche au soleil, insolent insulaire
du sommaire à l'éternel sommeil
la soif de savoir m' soulève dans les sphères interstellaires
Passé morcelé, cœur brisé, comme la porcelaine
Tout seul, lorsque la porte se ferme...
sur les erreurs que j'ose refaire
J' cause de fait, les maux s' déferlent, grosse défaite
Et au fond de moi... un gosse décède
Refrain [Kazodah]
J'écris ces mots comme si c'étaient les derniers
Mon cœur est lourd sur le papier
Le temps passe mais dans ma tête, rien ne s'efface (rien ne s'efface)
Avant la fin (hein, hein, hein)
Je revois ces images
Oh! j'espère laisser une trace, dans cette vie
[Fondzy / Musikal'Chimie]
Entre ténèbres et lumières, le destin affecte
œil froid, trait du faciès immobile face à l'infecte
saches qu'on n'entre pas dans les cour à l'improviste
Les actes trahissent, la bonté, jamais n' s'improvise
et dire que j' suis qu'une somme d'atomes entremêles
une poussière dans un grand tout, esseulé
matière grise en action, les yeux grands ouverts
j' profite simplement de c' que la vie m'a offert
Poussière dans un grand tout, j' contemple ce grand ensemble
l'air et sa structure moléculaire
avant de basculer et d' finir en cendre
j'espère ramener des images de mon passage dur terre
court voyage mais passionnant comme celui de Gulliver
trop d' doutes, car trop d' mystères comme univers
Le côté gauche de ma poitrine bât au rythme des vainqueurs
de ceux qui s' battent pour leurs principes avec honneur
Philosophie nacrée, mots gravés à l'encre noir
c'est ma vérité, une partie que j' te laisse entrevoir
je le ressens comme cette ange, qui sur mon épaule me guide,
m'aide à faire le vide
Refrain [Kazodah]
[Minsk]
Périr, voilà un mot quand t'es p' tit qui t' fait rire
Un jour, faut bien grandir et voir les premiers partir
J'essaye de n' pas m' voiler la face et ne pas fuir
j' sais qu' la mort n' tiens pas en place, elle veut te nuire
tôt ou tard, y'a une trêve pour un nouveau départ
dans un monde de rêve où le riche côtoie le clochard
si faut monter au ciel, j' veux être escorter par un ange
voir la lumière blanche de ce phénomène étrange
personne ne peut lutter contre le sort et ses crasses
avant qu' le soleil n' s' efface, je veux vivre, laisser ma trace
j'ai peur d' la mort et ses frasques
de la roue et ses casses,
tout peut aller très vite, j' sais que tout est sécable
Est-ce que l'on peut vivre et est-ce que l'on peut s' marrer?
Et si l'on peut s' marrer, est-ce que l'on peut pleurer?
Car si l'on pleure, face à l'échec, la mort ou la peur
alors j' guette le crépuscule pour un monde meilleur
Refrain [Kazodah]
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6. |
Heure 2 War
05:08
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7. |
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Refrain [AJT / Matière Sombre]
A l'ancienne, dans un cercle ou sur la scène
J' t' annonce frère, on reste vrais et sincères
Le fric, rien à foutre, pas venu s' la couler douce
Tir à boulets rouge, pour qu' la foule écoute
[AJT / Matière Sombre]
J'te raconte pas d' conneries, c'est simple
Pas d'histoires bidons, d' remix farfelues
Percer dans l'art c'est dure
Longe procédure, grosse étude
Faut des tunes, des causes, des buts
alors j'ose et j' lutte
11 piges et je suis toujours qu'au début
Chacun son truc et c'est défendable
donc j' ferais jamais l'apologie des ventes d'armes
des vandales ou l'appel à la haine du gendarme
Ni taulard, ni bandit, rien n' sert de mentir
Quand l' masque tombe, trop tard pour s' repentir
Les mittos existent depuis la Grèce Antique
et avant qu' la presse le dise, tu la pressentis
[Black Shadow / Cartel Export]
Représentant, j'ai voulu plaire à tous mes frères
mais casé sur le terre-terre, je m'insère en clair
Fier, vrais et sincère, je resterais
peu d'intérêt à mon égard, dès mon départ, c'est c'que j' laisserais
Le rap, c'est personnel et pertinent
ton effectif est fictif, c'est du vent, petit impertinent
j' fais pas du « rap game » dans mes écrits
et y'a du sang sur mes cris de haine
et pense qu'à une vie sans peine
J' t' avoue, j' n' ai jamais eu la rime facile
mais mon taf paye cash,
même le diable, je fascine
ici bas, j' crache mon vécu, sans malentendus, sans sous entendu
69200, l'étendard en vue
Refrain [AJT / Matière Sombre]
[Kreyfd-J / Happy Funerals]
Je travail mon image pour attirer dans mon sillage
Je travail mon image pour pas caler au démarrage
Je travail mon image quitte à rajouter des trucages
Longtemps dans l’hésitation je n’ai jamais su quoi porter
Jean slim, baggy, chaine en or ou piquants sur un collier
J’ai vite capté que pour chanter
Il faut un style qui fasse rêver
Que si t’es neutre, t’es dans la meute du lambda sans intérêt
Car c’est veste en cuir pour le rock
Ou casquette pour le rap
Cliché pour l’époque où tout tourne autour des sapes
T’es à la masse si dans tes clips t’as pas de pétasses dans ton équipe
Ma liasse passe pas dans la frime je met des centimes dans ma musique
Je voulais faire du métal mais les piercing me font mal
J’évite les coups de soleil casquette vissé sur mon crâne
Rappeur, c’est l’étiquette sur mon front
Bordel non, j’aime les chemises et les vestons
Ça fait déjà quinze piges que je réfléchi à un tatouage
Une putain de tête de mort ou un pit-bull qui a la rage
J’ai pas d’identité je suis pris dans l’engrenage
Et je travail mon image
J’travail mon image
Refrain [AJT / Matière Sombre]
+ Outro par Mamie Suzanne
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8. |
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[AJT/ Matière Sombre]
Souvent délaissé, j’ai du laisser tomber l’épée
Jamais totalement désarmé, désormais…
C’est des souvenirs, du collège, du lycée
J’ai grandi, pris des centimètres, éprouvé des sentiments,
Même sans qu’elle m’aime
Perdu sur mon île, comme Napoléon à St Hélène
J’attends l’amour sans délais,
Seul, sans pote, sans collègue
L’océan est silencieux
Et je peux à ceux que j’ trouve si chanceux
Ma vie, une rivière menant à la cascade
J’oublie cette fin en cherchant un casse-dalle
Ma faim confine mon esprit à la survie
J’ai l’envie de rendre services
Mon cerveau asservit aux codes et règles
Et les égarés souhaitant le suicide savent que la corde est raide
En constante, je recherche la vérité
Et c’est la consternation, face aux mystères de la constellation
Trop de questions, donc j’ prend l’amour comme consolation
Refrain [Kazodah]
J’ai bravé les obstacles, je poursuis ma route malgré les tacles
Je ne renoncerais jamais, je reste vrai
J’essaye de toucher le ciel
La route est longue (bis) jusqu’à la tombe
La route est longue (bis) jusqu’à la tombe
[Le Gaz/ Félonik]
Ils disent pas la vérité c'est pour ça qu'en cours on dort
Les hommes se prennent pour des dieux comme avec une couronne d'or
AJT y'a peu d'amour, je corrobore, la mort je cours au bord
Vite qu'on redore nos vies qu'on renaisse, laisse laisse
Ce qui t'agresse, pélo déstresse.
La route est longue on attend là on prendra l'express,
Je prépare mon visa. J'ai vu des visages les imagine c'est bizarre
dans le plus beau des paysages pas Ibiza mise à
part ça on fait nos vies et personne au phone
les amis s'éparpillent comme le pollen,
s'oublient comme les poèmes...
Le vrai je sais que peu l'aiment, méconnu comme les peuls,
très vraies mes lettres peuvent l'être même traitres
je ne suis qu'un homme...pour elle:
Destinée, meskina, je fais le tour de la question l'aiguille de la Festina, fascinééé..
par les distances entre astres, existence, contrastes, je veux une subsistance sans trace.
Ce qui sera long certes:
me laver de mes pêchés; Là je vais me dépêcher, chercher
la paix chez le Puissant prêcher le bien ou se taire...
Austère, hostile aux strass au stylo je trace des rimes au style grave.
Gaz, inspi asséchée je ne suis pas un bavard.
L'échec et chaque choc ne sont que tests, Sheitan te charme.
Comme un pétale se fane tout est signe ici-bas.
Plus de six milliards, le cœur des petits s'initie mal, le pur s'y dissipa.
Refrain [Kazodah]
[AJT / Matière Sombre]
Pour toujours, comme ce temps perdu dont mesurer l’étendue conditionne à la démence
Les regrets cimente ce sentiment d ‘vide immense
Décidément, j’ reste un fugitif
D’une vie conforme dont j’ connais qu’ les rudiments
Mais trop ces rues démentes découvertes imprudemment
Croisant ceux qui payent chaque jour le prix du manque
Le cœur forgé par ces carences récurrentes
L’ingratitude trop courante m’écœurant, conquérant
Découragé, à la vue du ciel ombragé
Souvent sous l’orage, initialement rarement sur les rails
Finalement, me formatant puisque la mort m’attend
Ma part d’utopie rétrécissant
à force de croiser des passants trop réticents, ce monde m’abrutissant
à jamais, mes rêves d’enfant se sont volatilisés
j’ai vandalisé ma propre histoire, courber ma trajectoire
pris des voies contradictoires
en troquant trop souvent, la défaite contre la victoire
Refrain [Kazodah]
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9. |
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J’m’envole
[AJT]
Hors délais, en dehors des règles, j’rêve de bords de mers,
D’îles désertes, de milles desserts, de filles très seines,
De gloire comme Elvis Presley,
Tête brûlée prenant des risques extrêmes,
Le temps passe et son rythme m’effraie
Faut qu’on vivre mes frères, d’la merde vite s’extraire
Soumis à l’arbitraire, pas à l’abri d’un autre Hitler
D’une crise identitaire, d’un tyran autoritaire,
… avant ces heures, j’voudrais qu’on m’dise « Avé César »
aimer ses airs, pacifique comme Aimé Césaire
armer d’ces ailles, pas camé mais zen
l’espoir comme kérosène
vison du Nirvana comme Kurt Cobain
J’oublie ma tête et le cœur m’emmène
Une odeur m’engraine, j’m’envole, m’éveil
M’enfui, c’est vrai : exil irréel !
Refrain [AJT]:
J’m’envole ! loin des hommes, dans les airs
un monde zen, un désert sans désordres
avance au hasard, au grès d’mes désirs,
rêve des heures au plus près du plaisir
[Minsk]
J’ai pris un aller simple, je voulais m’en aller zinc
Casser les barrières et les frontières : vas y viens ou trinque !
A la santé de la liberté et de la sincérité
c’est mérité : la vérité a triomphé
Je passe de ville en ville sur les 5 continents
Traverse iles, idylles, ma vie je l’aime maintenant
Finit les deals débiles, le temps c’est plus de l’argent
C’est de l’utile tu tilts, on parle de vrais sentiments
Pas de détour ici, c’est droit à l’essentiel
l’amour a transformé le matériel en artifice superficiel
Ce monde est stable, la paix s’installe, c’est officiel
l’infâme et le malin ne sont que fables existentielles
Jeunes et vieux, y’a plus de prétentieux
Plus de vicieux, d’envieux, c’est tant mieux
Le merveilleux remplace le malheureux
Dans ce lieu harmonieux je m’envole à sans milles lieux
[AJT]
Satisfait nulle part, j’cours partout, parcours des bornes
Change de vie d’époque, j’ai le code Quantum : milles vies, milles visages
Vagabond sans visa, sur le grand large sur la plage d’Ibiza,
Dans l’Bazard, j’marche au hasard, sage comme Theresa
Recherche le palais de Shérazade, j’fuis les razzias,
Usé par l’érosions des années, j’veux marquer les annales,
Utopique comme les « anars », zonard
Banlieusard, aux buts dérisoires,
Du future à la préhistoire, j’traverse les territoires,
J’brise mes habitudes,
Change d’attitude, d’latitude, la routine capitule !
Demain : c’est l’inconnu, l’imprévu, l’incongru
Intrus inattendu,
Prétendant détendu, près des tendances défendues
J’lève l’étendard, matte l’étendue
Refrain [AJT]
Outro en italien par Digiomassy
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Matière Sombre Lyon, France
Matière Sombre est un groupe de rap, qui s'inscrit musicalement dans la lignée de 2 sous-catégories : le "rap conscient" et
le "rap instrumental", appelé aussi "abstract hip-hop".
Originaires de l'agglomération de Lyon, le compositeur Comin Death et le rappeur AJT ont formé Matière Sombre en juin 2010.
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