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1. |
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[AJT]
Caractère subversif, terre à terre j’pulvérise
Place à faire, dur et vif, rien à perdre, je résiste
C’est la guerre, l’hérésie, un éclair, une éclipse
Grave les nerfs, frénésie, brave et fier, j’lutte, écris
Pacifiques atypiques, de l’appétit, athlétiques, Applaudi !
Phrases nocives, pas d’profit, atrophie la chronique
Comin Death/ AJT, les erreurs commises blessent, à dire vrai
Le mal domine, stress, abrités
Le succès comme une perche à chopper
On profite, s’presse, sans s’priver
La folie s’dresse à côté
Matière Sombre, esquiv’ les trous noirs
Les coups bas, les pouravs, plein d’courage
On combat, on condamne, on s’débat dès l’départ
Refrain [AJT & DJ Speed]
Entre espoir et amertume/ Dés l’départ t’es convaincu
Parfois rose, parfois gris/ Le monde est nuancé, notre musique l’est aussi
[AJT]
Ovni sonore, on explore les galaxies
On s’exporte, c’est la doctrine
C’est du sport, on l’a compris
Voyage astral, on s’téléporte
Un astrolabe, un télescope,
Art sauvage, on pète le score
J’ai des projectiles pour qu’le projet vive
Loin des projecteurs, marche progressive
Progressiste, jacte des problèmes tristes
Sempiternelles, les fausses promesses brisent
La sagesse des anciens et leurs proverbes guident
Humanité perdue dans l’univers infini
Entre passé et présent, limite imprécise
On s’immisce dans l’espace-temps
Portes parole d’un message franc
Refrain [AJT & DJ Speed]
Outro [AJT]
Entre espoir et amertume/ Entre les tares et la vertu
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2. |
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[Lucien 16'S]
Il s’croit dans l’vrai, comme ses nouveaux potes dans la tribune
Il s’est procuré le bombers, l’écusson cousu au manche
Croit avoir des valeurs, celles du drapeau tricolore et des burnes
La casquette d’un virage, docks, lacets blancs : son nuage
Au dessus de sa tête patriote, c’est dégage !
Et flanquer des bugnes, à qui le fera, de croiser les bras
Tatoué aux couleurs d’une équipe de foot de division Une !
Futile « 98 », porteur d’espoir maladroit
D’une société multiculturelle mise à mal dans ses plumes
Ce même « 98 », bloqué au cadran de l’exploit
Malheureux sport populaire, refusant la défaite vu la thune
Que touche un "11" gladiateurs, plus question d’quotas, d’couleurs
Lorsqu’il s’agit d’ faire péter le score au compteur et d’toucher la lune
Aux supporters, fiers et frères plus de père en fils
Avec la haine de l’adversaire, sponsorisée par la pub
Refrain [Lucien 16’S]
Un pas en avant, 3 pas en arrière
Les souvenirs d’un autre temps font la drague au populaire
Comment est-ce possible qu’il n’y voit pas la surenchère ?
Lorsque l’on tente de faire resurgir le fantôme d’Hitler
Un pas en avant et 5 en arrière
S'agit il d'un contretemps qui ralentit leurs affaires?
Comment est-ce pensable? N'ont-ils pas vécu sur Terre?
L'ignorance tue mais croient dur comme fer à notre enfer
[AJT]
Les mecs honnêtes s’font buter comme Lumbumba
La politique, c’est la jungle, coup d’boule bam !
En scread, DSK s’ tapait des tapins d’luxe
Jusqu’à qu’les médias lui mettent le grappin dessus
Bunga-Bunga chez Silvio pendant que les parrains tuent
Lavage de cerveau pour gouverner plein d’incultes
Signe des temps, Sarko s’accouple avec la trainée du siècle
C’est la crise et les banques veulent plus prêter d’oseille
La dette souveraine pourrait brûler nos payes
… selon la pensée unique des lobbyistes primés « Nobel »
des salariés privés d’sommeil, futur criblé d’ bordel
désinformation sans cesse pour brimer nos têtes
Refrain [Lucien 16’S]
[AJT]
Les médias restent un commerce
Cherche pas la vérité dans l’écho des commères
Des journalistes sucent des ministres
Parlent de faits divers quand fusent des missiles
Quand l’armée russe à Grozny butte des civils
Liberté d’expression comme lutte décisive
Mais la rumeur et la censure désunissent
Enragé comme si j’avais bu d’l’ élixir
On peut bien s’informer mais c’est plus difficile
Moi, j’vis pas dans le monde magique de Walt Disney (pro nazi)
Picsou est trader et a le bizness (l’or massif)
Spécule sur les céréales et la misère (Somalie)
Sportifs idolâtrés, stupide Star Système (trop risible)
Patrons cyniques comme Dark Vador
Balkani et Pasqua ont les mains sales comme Al Capone
Putes d’énarques, bande de nazes !
Brulent leurs âmes, vendent des armes
Au dessus du code pénal
Impossible qu’on coffre ces lâches
Refrain [Lucien 16’S]
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3. |
J'pardonne
04:54
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[Refrain/AJT]
J’pardonne mais je n’oublie pas
Ces blessures me façonnent et me nourrissent l’âme
J’pardonne pour m’délivrer de la rancune
J’pardonne pour alléger le poids de l’amertume
[AJT]
J’pardonne tes caprices, tes crises de jalousie
Par lâcheté, embourbé dans de nocifs raccourcis
Disputes futiles que seul le temps adoucis
T’as déçus, personne n’est parfait, j’l’avoue triste
Surtout quand la beauté d’une fille m’abruti
Te conquérir chaque jour pour que se brise la routine
J’pardonne de m’avoir dit « je t’aime » sans y croire
Le mensonge est facile mais ne peut-être que transitoire
Certes, entre nous, ça n’avait rien d’une grande histoire
Mais je plains le prochain si tu ne te corriges pas
J’pardonne ton égoïsme démentiel qu’a démoli l’essentiel
Tu étais émotive mais sincère, névrotique et plein d’haine
J’suis pas mieux et j’ai fais s’estomper l’étincelle
Intrinsèque, ma lâcheté se révèle
J’ai pas su dire c’que j’pensais par stupide réserve
-Refrain-
[AJT]
J’pardonne ta cruauté aveugle
Dégouté quand j’ai vu ta méchanceté à l’œuvre
Encrassé d’orgueil, entaché d’aigreur
Oisif sur un banc à déchanter des heures de zone
Un regard d’travers, une baston stérile, hystérique
3 contre 1 sur un garçon fébrile
le tamien t’endors et la boisson t’décime
A 20 ans, t’en fais 60, à cause de ce poison acide
Ta mère seule porte l’humiliation
Ses 2 fils à la zonz , elle subit l’affront, muni d’un pompe
En excès d’vitesse, musique à fond
Stupides actions, tu t’enfonces dans de putrides baffons
Pastis, défonce, passif des plombes
Tu chavires, t’effondres, dans c’décors aride et sombre
J’pardonne car la vengeance est infinie
J’veux pas annoncer à la mère d’mon pote : « votre fils est invalide »
- Refrain- [AJT]
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4. |
Vaincre ses démons
05:29
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5. |
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[Le Gaz]
Faire le bien est un défi face auquel on se défile.
As tu au moins la notion de ce qu'est le bien?
Je ne te parle pas de valeurs morales mais de l'innéisme
Créé par le Tout Puissant comme l'harmonie,
Salam... Trop de palabres, peu de travail, trop malades,
Pervertis par le monde, on se lave, la crasse est sur l'âme,
Pas palpable, on trimballe nos péchés, le rap c'est bas
Je me tais, je m'évade. Je sais, c'est grave:
Si je perds mon temps, je renie le don de vie, je dévie
De quoi ? Devine : de la voie, la vraie, divine, le Paradis.
Sayko, encore une prod de ouf!
On gratte mais frangin, dis moi, c'est quand qu'on bouffe?
Faire le bien la manière, on la connaît, elle est sunnite,
Rien d'insolite, elle est solide, elle reste unique
Donc je me méfie du défi si l'orgueil dicte les règles.
La destinée existe, comme le disent les rêves.
Refrain [Le Gaz]:
On fais le bien, retiens, car on est des hommes,
On s'étonne, s' questionne, le temps nous désole,
On espionne ses potes, le regard des autres
mais le mal rôde, ce monde c'est des barreaux,
Reste dignes, respire, enfuis nos vestiges,
J'pars en vrille, ouais p'tit, depuis mes 13 piges,
Investis dans l'bien, mais c'est un pugilat,
et j'suis piégé là, et man, c'est un pur Jihad
[breaky]
Le Bien est de plomb, le Mal de plume,
De plus, le bien a du mal a définir les bons...
Tous les jours, le vice me met en joue,
Le sheitan me vise, donc j'reste amovible...
Je lutte... car souvent mes défauts me lattent
Trop lent pour la bonne action,
J’ai bien trop de temps de latence,
j'entame la danse entre le Yin et le Yang,
Mes efforts partent en fumée comme le Bing et le Bang...
J'attends le coup de gong
Pour enfin donner des coups de mains
car jusqu'à maintenant c'était des coups de gants... de boxe!
La vie me fume car ma sagesse c’est de l' intox,
C'est con, de poser de la tune dans la main d'un toxico
Patte de velours, ça c'est pas moi, j'ai bien trop donné!
on m'as toujours rendu pour moins...
Pour l'être humain, faire le bien c'est trop difficile,
Mais j'm’améliore au fil du temps comme une plaie dite « physique »...
J'attendrai pas... un de ces soirs d'hiver,
où divers sont les faits même quand les fous divergent,
où Lucifer t'envoie des fées quand diversion est faite...
Pour calmer des effets qui sur ma personne m'affectent
Des choix, j’en connais que 2, faut pas que j'déconnecte,
La foi de ma voie, si ça foire, c'est la défaite.
J'écoute le Très Haut, l'Alpha et l'Omega"!
Mais j'entends que des échos, en bas c'est l'Omerta!!!
Refrain [Le Gaz]
[Rapsa]
J’ai pris la plume comme une arme, et paradoxe je veux faire le bien
C’est vrai que le mal nous fait du charme pour nous réduire au rang de chien….
Au rendez vous, les grands dévoués, au rang d’MC et voués
A la rime, à la ligne, et qui au fond ont tout à prouver.
Je suis pas meilleur qu’un autre et dieu merci, je suis pas plus mauvais
J’ai bien conscient de mes fautes même si le diable à dit qu’il m’aurait
Alors écoute attentivement, c’est ma pensée, mon testament
Mon test à moi, c’est de faire en sorte de rependre l’amour prestement.
Je préfère mal faire le bien que bien faire le mal,
Sois sur que même mal en point, je garde le cap, ma morale
C’est la même pour tous, et si tu aimes les coups de pouces
Réinvente le dicton un pour un devient tous pour tous.
Je suis maladroit, j’essaie, je tente et bien souvent je rate la cible
Mais bon… je me dis qu’avec le temps j’aurai positionné mes billes
Au cas par cas, au corps à corps, je serai toujours au coude à coude
Tu crois en moi, tu me rends plus fort je te le rendrai du simple au double
J’aurais dû et j’aurais pu : on connait le refrain par cœur
Cette fois, mes défaillances branchent ma conscience sur haut parleur.
Putain d’époque d’égoïste, combien s’en moquent, les fautifs
Troquent leur gène émotif et c’est le choc des motifs.
Le symbole de la victoire, contre un quotidien illusoire
Le bien reste bien trop souvent au pied des portes de l’espoir.
Je pose ma première pierre et ça commence par un sourire
On ne soutire que des soupires, notre ignorance crée nos martyrs.
Refrain [Le Gaz]
[AJT]
Force d’esprit comme une forteresse imprenable
les plus braves ont des pneus increvables
La vérité comme un graal introuvable
Croire ou pas, car les hypothèses sont improuvables
Le mal change selon le pays, selon l’époque
Selon les familles, selon les hommes, selon les codes
Monde injuste : impunité des brutes
Supplices des innocents, infirmité, blessures…
Faire le mal, par choix ou par nécessité
Des jugements hâtifs comme forme de cécité
On peut comprendre sans non plus excuser
Mettre un carton jaune avant d’expulser
On succombe tôt ou tard à la danse du vice
Tous coupables sur un fil, en sursis
Je vise la pureté suprême : un cœur translucide
Pour me sentir libre à l’heure du chant du signe
Refrain [Le Gaz]
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6. |
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[AJT]
Des écarts au conformisme font d’parfois d’moi un incompris
Peu importe, la joie s’invite bien souvent à l’improviste
Le courage et la patience sont nécessaires pour s’accomplir
Au fil du temps, ça s’complique, on vacille sur l’axe qu’on suit
Un pragmatisme forgé par mes affres, mes rancœurs
La vérité tétanise les hommes comme Jacques l’Eventreur
J’tacle les menteurs, les lâches délateurs
Des mentalités polluées à l’image de la terre
Coincé dans les tirs, dans c’match délétère
Sentier d’l’humanité souillé par des traces éloquentes
Ici, tu peux croiser l’Diable derrière un masque élégant
A mes dépends, j’ai pris des claques et des vents, raté des plans
Petit, j’voulais épater les grands et éclater les bandes
Détaler des pentes, trouver l’repos dans la vallée des anges
Me laissé guider, porté par mon âme et mes sens
Dans une équipe de bras cassé, au pouvoir fracassant
Agaçant, attachant, impliqué dans c’taf harassant
L’esprit torturé par des mystères embarrassants
D’la tristesse dans le regard comme un pilier d’bar, assis
Pas facile de trouver son chemin, destin abrasif
Inégaux depuis l’berceau entre optimistes et dépressifs
Nombreux trouvent dans les cieux une aide précieuse, nette, précise
D’autres s’déprécient ou souffrent de façon expressive
Et au cours du trajet, le cercle d’amis s’rétrécie
La vie n’tiens qu’à un fil, tendu au dessus d’un précipice
Refrain [Paule Emploi]
o cotidiano cheio de pena
vai dar so se a força intima disloca a dor da correria
nem paz nem trega
nao quero ficar no ar do tempo
eis aqui o meu roteiro
nem paz nem trega
nao quero ficar no ar do tempo
eis aqui o meu roteiro
a vida inteira para achar se mesmo na sinfonia
nem paz nem trega
[AJT]
J’ai pas l’goût d’parler d’banalités
Encore moins de m’croire meilleur par vanité
Parasité par un voile de futilités
Le présent est une mélodie qu’on improvise
Chaque instant, tout se reconfigure et se synchronise
Une vie entière pour trouver sa place dans la symphonie
L’harmonie entre complexe raison et simple folie
J’apporte seulement ma pierre à l’édifice, explicite
Quotidien rempli d’peines et d’sacrifices
J’ai appris vite qu’c’est aux confins du néant qu’mènent les artifices
Inspiré par les partis pris des artistes tristes
J’n’attends plus la paix ni même l’armistice
Par ici, le mal est présent à travers le viol ou le parricide
J’m’en fous d’être dans l’air du temps
C’est une perte de temps d’vouloir sans cesse plaire éperdument
Même si j’avoue, le regard des autres me préoccupe
La joie est là mais au fond de moi, la peine l’occulte
J’veux m’abreuver près d’l’eau pure
Ablutions pour soigner ces plaies obscures
Pour pas stagner, j’vise toujours très au dessus
A chaque carrefour, j’tergiverse devant ma feuille de route
Trajectoire faite de peurs, de doutes, d’écueils, de coups
Refrain [Paule Emploi]
[AJT]
Des écarts au conformisme font d’parfois d’moi un incompris
Peu importe, la joie s’invite bien souvent à l’improviste
Le courage et la patience sont nécessaires pour s’accomplir
Au fil du temps, ça s’complique, on vacille sur l’axe qu’on suit
Un pragmatisme forgé par mes affres, mes rancœurs
La vérité tétanise les hommes comme Jacques l’Eventreur
J’tacle les menteurs, les lâches délateurs
Des mentalités polluées à l’image de la terre
Coincé dans les tirs, dans c’match délétère
Sentier d’l’humanité souillé par des traces éloquentes
Ici, tu peux croiser l’Diable derrière un masque élégant
A mes dépends, j’ai pris des claques et des vents, raté des plans
Petit, j’voulais épater les grands et éclater les bandes
Détaler des pentes, trouver l’repos dans la vallée des anges
Me laissé guider, porté par mon âme et mes sens
Dans une équipe de bras cassé, au pouvoir fracassant
Agaçant, attachant, impliqué dans c’taf harassant
L’esprit torturé par des mystères embarrassants
D’la tristesse dans le regard comme un pilier d’bar, assis
Pas facile de trouver son chemin, destin abrasif
Inégaux depuis l’berceau entre optimistes et dépressifs
Nombreux trouvent dans les cieux une aide précieuse, nette, précise
D’autres s’déprécient ou souffrent de façon expressive
Et au cours du trajet, le cercle d’amis s’rétrécie
La vie n’tiens qu’à un fil, tendu au dessus d’un précipice
Refrain [Paule Emploi]
o cotidiano cheio de pena
vai dar so se a força intima disloca a dor da correria
nem paz nem trega
nao quero ficar no ar do tempo
eis aqui o meu roteiro
nem paz nem trega
nao quero ficar no ar do tempo
eis aqui o meu roteiro
a vida inteira para achar se mesmo na sinfonia
nem paz nem trega
[AJT]
J’ai pas l’goût d’parler d’banalités
Encore moins de m’croire meilleur par vanité
Parasité par un voile de futilités
Le présent est une mélodie qu’on improvise
Chaque instant, tout se reconfigure et se synchronise
Une vie entière pour trouver sa place dans la symphonie
L’harmonie entre complexe raison et simple folie
J’apporte seulement ma pierre à l’édifice, explicite
Quotidien rempli d’peines et d’sacrifices
J’ai appris vite qu’c’est aux confins du néant qu’mènent les artifices
Inspiré par les partis pris des artistes tristes
J’n’attends plus la paix ni même l’armistice
Par ici, le mal est présent à travers le viol ou le parricide
J’m’en fous d’être dans l’air du temps
C’est une perte de temps d’vouloir sans cesse plaire éperdument
Même si j’avoue, le regard des autres me préoccupe
La joie est là mais au fond de moi, la peine l’occulte
J’veux m’abreuver près d’l’eau pure
Ablutions pour soigner ces plaies obscures
Pour pas stagner, j’vise toujours très au dessus
A chaque carrefour, j’tergiverse devant ma feuille de route
Trajectoire faite de peurs, de doutes, d’écueils, de coups
Refrain [Paule Emploi]
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7. |
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Intro [Magda]
« Ascultati Redudtabil. Nu vrem sa facem parte din turma, nu vrem sa facem ca vor ei. La dracu cu toti
rasistii din lumea asta. Ia-ma asa cum sunt ».
[Traduction]
« Vous écoutez "Redoutable". Nous ne voulons pas être des moutons, nous ne voulons pas faire ce
qu'ils veulent. Au diable avec tous les racistes du monde. Prends moi comme je suis. »
[AJT]
Exubérant, vociférant, trop différent, fautif errant
Flow qui dérange, mots sidérants, j’ bosse, m’enivrant
Pose c’est plaisant, causes abondantes, guerre aux géants, l’air opérant,
plaire aux passants, rôle apaisant, stone à présent
Chaud, comme la Seine-Saint-Denis,
c’est la fête, c’est samedi
je m’extasie, reste agile, qu’est-ce t’en dis ?
L’ voisin veut qu’on baisse la zik, s ‘taise à vie, nerfs à vifs
Stress en ville, beaucoup d’ problèmes naissent la nuit
Braquage d’instrus, largage d’insultes,
En « arcade », j’ m’insurge, le langage m’impulse
Marché concurrentiel, zik et biz: consubstantiels
Son conçu sans haine, contre ceux qui conspuent sans cesse
Inébranlable, libre, dans l’ style, l’étendard
J’ rime et j’ mens pas et j’esquive les standards
Frime et ports d’armes, fric et scandale
Films et fantasmes, spliffs et champagne
Redoutables, on débarque et déballe puis détale
Refrain [Kazodah]
Le son est redoutable
C’est tellement lourd qu’ tu pettes un câble
Ici on a rien à perdre, on passe des liasses à la gardav’
Redoutable, débite des lyrics trop trop graves
Redoutable, redoutable
[Fondzy]
Matte le stress qu'on t'a mis , la détresse contamine
en bas ca s'anime, ça nie , ca s'nique et ca se salit
trop de calibres dans des cabines , reste zen comme Zazie
trop de calines, de nazis et d'extazi dans des asiles
rien qu'on rêve , c'est con frère , à la règle, c'est contraire
c'est la guerre des confrères , depuis naguère, rien qu'on freine
rien que des mines horrifiées et des minorités
Où est ce qu'ils ont mis nos idées ? dans l'animosité
trop de commères en collant ,trop de collègues en colère
Reste correcte, les gars amères ont connait, les galères on commet
on s'arme, on s'allie, on salive, on s'allie, on s'salut
C'est ca l'ère, nique sa mère, c'est salé, pas de salaire, c'est ça mec
pas de vis-a-vis, vis ta vie, enfile ça vite, en ville, tu vires
tu casses des câbles, tu croises des "cas", des camés ,des cramés décalés,
dépravés, des pavés, des épaves, des galets égarés, du gravier,
Tu gravites sur le granite, grave vite t'es gavé
Refrain [Kazodah]
[AJT]
Iconoclastes, kif nos comparses, zik qu’on propage
Contre le triste formatage, en temps d’ crise trop fatale
Des clones conformistes, place des Terreaux s’ pavanent
La jeunesse française entre techno/ rap trash
Inexpugnables, comme des héros spartiates
Inexcusables, trop de blaireaux parlent mal
J’ vois une économie virtuelle mais de vrais créances
L’austérité comme minotaure, bête méchante
Goldman Sachs baise des gens et la Grèce déchante
Les traders allument la mèche, Moody’s verse l’essence
Stress naissant, perte de sens, averse de sang
Guerre de gangs, la mafia agresse des anges
Matière Sombre, redoutables pour une belle épopée
Stoïques comme Mandela devant la peine écopée
J’éjecte le roi d’ son trône si sa reine est OP
Règles révoquées pour concrétiser les rêves escomptés
Refrain [Kazodah]
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8. |
Second souffle
03:35
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9. |
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[AJT]
Optimiste par nécessité,
Hors d’ question d’ voir ma chance laisser filler
J’avance sans cesser d’ rêver, trimer sans déprimer
Limer ces barreaux, y croire jusqu’au bout, en mode "déterminé"
Les coups d’ fouet d’ la patience endurcissent
Et l’érosion des années m’ rend lucide
Le métier rentre, j’ voudrais réussir avant être vétéran
Sans faire l’opportuniste comme Mittérand, déterrant
La hache de guerre si il le faut, vénérant
Ceux qui combattent avec les mots, vrais et francs
La vérité blesse mais l’amour guérit
J’ignore où la vie mène mais je savoure le périple
Des gens biens, dans la bravoure périssent
Et des ex nazis meurent de vieillesse, très riches
Difficile de trouver un sens vue ces injustices
Ici bas ou ailleurs, la balance s’équilibre
J’avance l’esprit libre, avant qu’ cette errance se finisse
Au fil du temps, le silence sécurise
L’amour manque, c’est l’immense pénurie
Prendre distance prémunie, quand on vit près du vice
Viser l’ droit chemin est le plus difficile
Observer/ Apprendre nécessite d’ la discipline
D’ici s’ brisent, des trajectoires, des destinées
Les échecs sont impossibles à esquiver
à prévoir, estimer, un pouvoir limité,
même quand le système te fait croire le contraire
Ceux qu’ont écumé des déboires le comprennent
Tombés de haut, du toit de Babel
Refrain [Katerina Ivanovna]
Un moment d’inattention et tout bascule
Un changement de direction et nos espoirs reculent
Avançons et restons fiers, levons le poing
Nous sommes les perdants d’hier et les vainqueurs de demain
Ce monde est rempli d’illusions et chacun affronte à sa façon
Mais c’est de plus en plus dur
On se rassure, on censure
Mais rien de sûr pour demain
Des rayures sur les bavures
On nous assure que tout va bien
On mêle encore le faux au vrai : où est le bon chemin ?
Si certains ont abandonné, nous, on suit notre instinct
[AJT]
La peur régit nos vies, nos craintes dévient l’ navire
Au fond de nos cœurs, la phobie du vide
Trouver la vérité comme folie ultime
Dés la couveuse, la mort promise d’office
Prodige sublime, nature parfaite au paroxysme
Pas docile, fuyant la léthargie du conformisme
Confort triste, normalité blindé d’ maquillage
J’ gratte un peu, voir au delà d’ chaque image
Septique devant c’ qui brille, le charme minable
Dans chaque clivage, j’ m’ adapte, m’acclimate
M’attache, pour trouver ma place, j’ m’ applique grave
Tout est possible, chaque rêve est accessible
Le bien être est éphémère alors j’ l’ apprécie
Vu l’histoire qui s’ répète, l’homme est amnésique
Milles preuves qu’aucun problème se résolve agressif
J’garde espoir qu’ s’atténuent ces luttes fratricides
J’participe à ce système, pourtant immoral
J’ai choisi d’être là, c’est ça ou l'ermitage
Un jour médaille d’or, demain lanterne rouge
Drapeau en berne couz', perdre en pleine course
Hier en pleine forme, aujourd’hui contre-performance
Tout est mouvement et tout recommence
Le score final est sans importance
Chaque jour j’apprend, à chaque coup qu’ je prend
Refrain [Katerina Ivanovna]
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10. |
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[AJT]
Mutant, j’ résiste aux insecticides
Imprévisible, assez nuisible, j’t’ harcelle la nuit
[Refrain/AJT]
C’est une piqure douloureuse
La source de tes cauchemars
Une attaque pernicieuse
Laisse des traces sur tes bras, gauche/droite
[AJT]
Sans l’ombre d’un doute, je fonce, je goûte
C’est bon, c’est cool, je sors de mes gongs, j’ déboule
Tous le monde écoute, des blondes s’ défoulent, s’ défoncent, c’est fou
Sanguinaire, ça sent l’ vinaigre, sentinelle, dans l’ Guiness
Antithèse des gens qui testent, en finesse, sans pitié, en vitesse
Insecte/vampire, j’assiège l’empire, ceux qui saignent s’enfuient
J’te sais sensible, t’essayes de t’enfuir
Mais trop tard, j’te rattrape et t’attaque, d’la patate
D’un forain Zavata, la défaite, la cata
[Refrain]
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11. |
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Refrain [AJT]
On veut tous profiter de notre jeunesse
Une vie cool, d’l’ alcool, d’l ‘argent et du sexe
La démesure, la luxure, l’allégresse
Nos besoins sont comblés mais nos désirs nous oppressent
Enfants « gâtés », du bon côté d’la barrière
Loin des pandémies, des guerres civiles, d’la misère
Une poignée d’ chanceux pour des milliards d’ sacrifiés
Rien n’est prêt d’ changer car ce monde est ainsi fait
[AJT]
On s’intéresse moins à ce que tu es qu’à ce que tu as
A combien coûte ta rolex ou ta Porshe Carrera
Qu’t’ai fais fortune légalement ou dans l’argent sale
Tous le monde s’enfout, la vérité n’est pas « rentable »
Faut s’ montrer, et toujours prendre l’avantage
T’es prédateur ou sinon, c’est l’ plantage lamentable
J’te ment pas. Ils visent tous le sommet de la montagne
Des liasses, un bureau en haut d’la Tour Montparnasse
L’étau s’ resserre, des pauvres décèdent, des lacs s’ dessèchent
C’est vrai, la finance impose les règles, escroquent les faibles, grosse défaite.
Les prolétaires ont trop les nerfs mais personne n’ prône la guerre
Vu qu’on a tous, trop à perdre, faut l’admettre
Nous n’ sommes pas les plus à plaindre
Ecole gratuite, crèches, allocs, retraites
Des chinois tafent pour être payés comme des merdes
Des gamins tafent, ici, ils sont traités comme des maîtres
Dépenser, investir, s’ défoncer, s’amincir
Baiser sans s’aimer, consommer sans arrêt
Hypocrites par paraisse, utopie à la baisse
Pales-copies à la pelle, la folie du système
Refrain [AJT]
[AJT]
Dépressifs en neuropsychiatrie
Des plaies, de nombreuses cicatrices
Des doutes, des peurs qui tétanisent
Carences au cœur de vitamines
Ados en surcharge pondérale
C’est sûr gars qu’on déraille, d’la merde à la surface qu’on étale
Du poison pour les pauvres dans l’Probo Koala
Du mercure dans l’ corps, des mômes trop tôt, trop malades
Des forêts rasées, des buchmens décimés,
Opulence sanglante pour des « bouffes merde » décriés
Des milliardaires marchent sur un plafond d’ verre
A vouloir les imiter, combien dans les baffons s’ perdent ?
Des garçons crèvent, dupés par les marchands d’ rêves
La justice meurt, quand seul l’argent règne
Formatés par la pub, aux pulsions consuméristes
A vouloir la défendre, c’est la liberté qu’on pulvérise
Vacuité spirituelle et fièvre acheteuse
Richesse en trompe l’œil avant une chute désastreuse
L’écart s’ creuse, des femmes ruinées pompent des crasseux
Partagent le trottoir, avec les esclaves des mafieux
Trafic devant une cécité complaisante
Oppressante, dans les rues d’ Lyon, y’ a des tapins qu’ont 16 ans.
Refrain [AJT]
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12. |
Epouvantails (feat. MG)
03:58
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[AJT]
Sur l’ terreau d’ la parano, les pigeons flippent
Les réacs veulent voir les corbeaux, dans des prisons tristes
L’aigle royal esquive la cage car juge et parti
Peuple aveugle et suicidaire comme la lutte des martyrs
J’ai pigé qu’ les pigeons ont souvent l’instinct grégaire
Des phobies absurdes et obscures les fédèrent, "déters"
Ils pensent pouvoir acheter leur place dans l’Eden
Effacer leurs dettes et déjouer les Cerbères, sur terre
Rien n’ presse, on fera les comptes à la fin du match
Faut s’armer de patience pour décrocher la ceinture noire
La peur du futur pousse à la procrastination
L’incapacité d’anticiper cause l’agitation
Les millénaristes prédisent l’Armageddon
La fin est proche même si à première vue, le Karma est bon
Epouvantail ubiquiste en forme de croissant d’ lune
Pour les raslards défaitistes qu’ la chute d’ la croissance fume
La tolérance distancée dans la course des extrêmes
Dans les cambrousses, des nostalgiques ont la frousse et s’énervent
Tous désespèrent, comme Brévik des fous dégénèrent
Malade mental ou conscient ? c’est le flou des experts !
Passer d’ami à ennemi comme Sadam Hussein
L’impunité pour les coupables du cassage du siècle
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13. |
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Intro: extraits de film
[AJT]
La rectitude du cœur comme principe intangible
Simple maillon d’un sain cycle infini
Dans l’ ciel mystérieux, les étoiles scintillent, invincibles
Les rescapés du coma ont senti l’invisible
Les matérialistes s’empiffrent, insensibles
Au cieux, les vaniteux n’emporteront pas un centime
L’humanité a brûlé dans les goulags de la Kolyma
Esclaves enterrés dans un macabre anonymat
Ici et là, peuples guidés par des parias inévitables
Depuis la nuit des temps, un partage inéquitable
Le Congo pleure ses morts aux abords des mines de diamants
Et l’oligarchie conditionne cette mise à l’amende
[Fondzy]
Rien ne m’appartient, même pas moi même frère
Une disparition que le Tout Puissant lui même freine
On est trop limités et faibles intérieurement
Les gens ont l’ mal de mer
Les matrices enterrent leurs noms
Et leur appareil spirituel qu’on appelle le cœur
Relation conflictuelle, l’époque appelle au meurtre
Comme Caroline Fourest, l’humain participe au mensonge
Sous l’iceberg, j’observe un monde tellement sombre
J’ai rejoins le rang d’ la paix comme Yousouf Islam
Une erreur commise de front au sol est une erreur qui s’ lave
J’invoque un Dieu miséricordieux, pardonneur sage
Pour l’ensemble des mondes, ceux qui sont conscients du bonheur savent
[breaky]
Être Aussi loin de...ça ça m'fait baliser...
Tenir une main quand celle-ci te lache et rétorque: "on verra main-de..."
Au moindre cauchemar, souvent vers 3h - 02
tard le soir j'vois ma Mère faire ses valises...
Oui je balise trop,
ma vie est éphémère comme ce gamin sur une route sans balises... cherchant... son balisto,… Réalise gros
La mort m'espionne on m'a dit porte plainte à la lice-po!
Aussi loin de la vrai textuel: Fondzy ou Rapsa,
J'respire mieux le Gaz / AJT que le Rap Sale...
Le sens de ma vie m'as mis une distance
souvent j'y pense aux moment ou le Rap et ses Discs dansent...
[Refrain/ MG]
[Full Track]
Aussi loin que ma voix s’élève pourvu qu’ mes idées grondent
Comme le tonnerre l’hiver, fêlé, mon cœur s’inonde
Frérot, tu vois qu’ l’ immonde mais tu ignores le Très Haut
Tu t’isoles du très beau depuis les bancs de l’école
Tu rejettes le Peace and Love car le love t’a trop pissé dessus
T’as vite rejoins les deçus
Le mal a prise le dessus, tu vois la vie en noire pas comme Edith
Tout seul tu broies du noir et médites
Au fond, on a tous le même but, la quête de notre vérité
[Rapsa]
A chaque note chaque souffle chaque seconde ou je respire
je rêve de fuir et expire m'extirper de l'ombre qui veut m'enfouir
toujours plus loin pour être au près de mes pensées les plus enfuis
revivre les heures de gloire d'un âge que le temps à englouti
refaire surface changer d'espace, partir loin, être plus prêt
mon idéal s'efface et trace des dessins en forme de couperet
étouffé, éprouvé, malgré l'envie de rire et prouver
que les écrous écrasent des têtes et trouvent refuges dans nos pensées
Comment panser les plaies ouvertes? On vit sous hémorragie
malgré tous nos vers de détresse, aucun ténor n'a réagit
alors on vit et on rêve, jours vides et nuits brèves
pour l'heure au fond de mon cœur, seule la grisaille prends la relève
[Refrain/ MG]
[Nono/ Harmony Brisée]
La mort fait partie de la vie
Chaque jour que Dieu fait, nous on prie
Pour nos frères et nos sœurs qui subissent
Car la mort est un fond de commerce
Toi tu es mort et l’État encaisse
Le manque d’honneur qui prend peu d’ place
Parmi ce monde de ouf
Qui ne jure que par les off, la catastrophe c’est :
De survivre, nous on vit
Ils sont en crise, nous méprisons
Ils s’épuisent et nous rions : situation critique
A chaque jour que la nuit tombe,
les frères et sœurs succombent aux balles
Leurs corps jetés dans une tombe, leur vie n’est qu’une pierre tombale
Comment veux tu qu’ils restent calmes ?
L’état les charme avec des changes
Un seul sursis de vie, moi je trouve ça étrange
On prend nos peuples sans leur laisser une chance de se défendre
Ici les guerre contre le temps, les pierres contre les tanks
Les frères sont contre le temps, contre l’État, contre l’OTAN
Ils nagent à contre sens sur flaque de sang
Mais comprends tu pourquoi je rap à contre temps ?
Pourtant si jeunes et seuls, ils veulent les reines
Mais sans boussole, les têtes qui tombent
A même le sol, y’ a trop de sang sale
Sur chaque emprunt d’une vie très sombre
Sous chaque emprunte, ça creuse la dalle
Sous la contrainte de trop d’ contrats
Où tu va, ces 5 contrôlent
Là où tu vas, aucun gamin n'a l'auréole
[Sab Z]
Aussi loin que mes rêves m’emportent
J’ai peur que mes jours soient comptés
Que je reste ici, peu m’importe
Quoi qu’on fasse, on est condamnés
Dans ce monde qui ne tourne pas rond
Les gens ne cessent de me juger
Tous ceux qui me demandent pardon
Si ils reviennent, c’est pour m’achever
[Judu Blues]
Changer quelque chose à son destin
Parvenir à ses fins
Finir la route pour que demain, tous les doutes soient loin
J’irais me frotter à l’aventure
A tous les ratés à l’usure
Refaire le monde de mes mains
Je garde en tête d’où je viens
[MG]
© 2014, MS Label
Enregistré au studio Bazaltique, Lyon (France)
Musique composée par Comin Death
Paroles écrites et interprétés par AJT, Fondzy, breaky, Rapsa, Full Track, Judu Blues, MG, Nono, Sab Z.
Morceau mixé et masterisé par DJ Speed
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14. |
Tour d'horizon
07:02
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Matière Sombre Lyon, France
Matière Sombre est un groupe de rap, qui s'inscrit musicalement dans la lignée de 2 sous-catégories : le "rap conscient" et
le "rap instrumental", appelé aussi "abstract hip-hop".
Originaires de l'agglomération de Lyon, le compositeur Comin Death et le rappeur AJT ont formé Matière Sombre en juin 2010.
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